Quels tests faire en cas de mal de dos ?

Le mal de dos, qui n’en a pas souffert au moins une fois dans sa vie ? Mauvaise posture, sorcellerie, surmenage, inconfort de la colonne vertébrale, combien de fois avons-nous dû faire face à ces problèmes !

Qu’il soit aigu ou chronique, le mal de dos est une maladie inflammatoire de la colonne vertébrale qui met chaque jour des millions d’Italiens au lit.

Mais comment comprendre de quel trouble vous souffrez ? Quels sont les examens à effectuer en cas de mal de dos ? Découvrons-le ensemble.

Définition : qu’est-ce qu’un mal de dos ?

Le mal de dos fait référence aux lombalgies, aux sciatiques, aux hernies, aux lumbagos… Les lombalgies sont les douleurs de dos les plus fréquentes. Elles correspondent à des douleurs situées en bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires, en dessous de la dernière vertèbre qui porte une côte. Les lombalgies peuvent être aiguës et se calmer au bout de quelques jours ou devenir chroniques et se prolonger depuis plus de 3 mois. Les dorsalgies qui atteignent les vertèbres dorsales et les cervicalgies qui touchent les vertèbres cervicales sont également des douleurs du dos très fréquentes.

Quels sont les symptômes ?

Les douleurs au niveau du dos sont d’intensité variable. Elles peuvent être brutales ou insidieuses. Leur durée peut aller de quelques jours à plusieurs mois. Elles peuvent être accompagnées de douleurs radiculaires, c’est-à-dire de sciatiques, cruralgies, de névralgies cervico-brachiales ou de douleurs intercostales. Une raideur rachidienne peut également être présente. En fonction de la cause, elles peuvent être diurnes ou nocturnes, aggravées ou non par l’effort ou par certaines positions.

Quelles sont les causes ?

Un lumbago

Le lumbago est une douleur qui survient brutalement dans la région lombaire, en bas du dos, parfois d’un seul côté, le plus souvent après un « faux mouvement ». Son origine est une contracture musculaire intense. Le lumbago est la cause la plus fréquente des douleurs lombaires.

De l’arthrose

L’arthrose est provoquée par une usure précoce du cartilage. C’est une maladie chronique qui évolue lentement et insidieusement. Elle peut toucher toutes les articulations. Lorsqu’elle atteint les vertèbres lombaires, l’arthrose entraîne des douleurs lombaires. Il s’agit alors de lombarthrose. Les douleurs et la raideur sont chroniques.

Une hernie discale

La hernie discale représente une saillie anormale du disque intervertébral. Un disque intervertébral est situé entre chaque vertèbre de la colonne vertébrale. Son rôle est de donner à la colonne vertébrale sa souplesse et d’amortir les chocs. La hernie discale peut déclencher des douleurs lombaires seules si elle ne vient pas au contact du nerf mais une sciatique ou une cruralgie peuvent survenir en cas de compression nerveuse. Le type de névralgie dépend de l’étage auquel le disque est endommagé.

Une lombosciatique

La lombosciatique entraîne une douleur en bas du dos qui descend le long d’une jambe. Elle est déclenchée par l’irritation des racines du nerf sciatique secondaire à une lésion d’un disque intervertébral. Les causes tumorales ou traumatiques sont également à l’origine de lombalgies.

Une sciatique

Une sciatique est provoquée par une saillie d’une hernie discale située entre les deux derniers disques lombaires. La hernie discale peut être localisée entre les deux vertèbres lombaires les plus basses (respectivement L4 et L5) ou entre la dernière vertèbre lombaire (notée L5) et la première vertèbre du sacrum (notée S1). Elle provoque une douleur sur le trajet du nerf sciatique qui irradie de la fesse, jusqu’au pied en passant par la cuisse.

Le mal de dos, pas un, mais plusieurs

Les symptômes du mal de dos peuvent varier en intensité, de légers à graves. Reconnaître les symptômes peut aider à comprendre leur origine.

En bref, nous pouvons considérer la foulure lombaire comme l’une des principales causes du mal de dos, qui se manifeste à la fois sous forme aiguë et chronique. En langage médical, on définit ce trouble comme une lombalgie. L’une d’entre elles est la lombalgie nocturne, un type particulier de lombalgie qui peut indiquer un problème grave au niveau de la colonne vertébrale.

La sciatique, ou inflammation du nerf sciatique, peut quant à elle provoquer des douleurs dans le bas du dos et les jambes.

Le syndrome de la queue de cheval, quant à lui, est une forme douloureuse qui peut nécessiter une intervention chirurgicale d’urgence afin d’éviter des dommages permanents au contrôle des activités de l’intestin et de la vessie, entraînant – dans les cas les plus graves – une paralysie.

Enfin, les hernies discales, qui peuvent provoquer des douleurs dorsales intenses et des troubles posturaux, sont dues au glissement d’une ou plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale en raison du déplacement d’un des coussinets cartilagineux physiologiquement interposés entre les vertèbres elles-mêmes.

Examens pour le mal de dos

Grâce à un simple examen physique, le médecin généraliste est généralement en mesure de comprendre l’origine du mal de dos qui afflige le patient. En fait, dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de faire subir au patient des examens instrumentaux particuliers.

Toutefois, si votre médecin soupçonne un problème majeur ou si la douleur persiste trop longtemps, il est préférable de demander des tests de diagnostic supplémentaires pour vérifier les problèmes au niveau des disques intervertébraux, des nerfs, des tendons et des différents tissus mous du dos.

Ces examens pour le mal de dos comprennent :

Radiographie : une simple radiographie permet de voir l’alignement des vertèbres et de déterminer si de l’arthrite ou des fractures peuvent être à l’origine de votre mal de dos. Les radiographies ne montrent pas les problèmes liés aux muscles, à la moelle épinière, aux nerfs ou aux disques cartilagineux.

Imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) et tomodensitométrie : il s’agit de deux tests de diagnostic utilisés pour révéler des problèmes au niveau des disques, des tendons, des nerfs, des ligaments, ainsi que des vaisseaux sanguins, des muscles et des vertèbres. Contrairement à une radiographie, on peut observer d’autres tissus et disques intervertébraux en plus des vertèbres. Ces examens d’imagerie sont rarement demandés directement par le médecin généraliste. En effet, le médecin traitant procède étape par étape. Le mal de dos est généralement dû à des foulures, des contractures et une mauvaise posture. Le médecin commencera alors par prescrire des thérapies anti-inflammatoires ou divers analgésiques. Si la douleur s’aggrave ou persiste dans le temps, le médecin généraliste se chargera d’envoyer le patient chez un spécialiste et c’est ce dernier qui demandera généralement une IRM ou un scanner.

Electromyographie (EMG) : dans la première phase, grâce à ce test de diagnostic, les nerfs périphériques sont stimulés par des impulsions électriques et les réponses relatives sur les muscles innervés par ce nerf sont enregistrées. Ensuite, l’opérateur insère une aiguille-électrode dans les muscles que vous voulez examiner. En général, la durée de l’électromyographie peut varier de 15 à 60 minutes, nécessaires pour confirmer la compression du nerf sciatique qui peut se produire avec une hernie discale ou une sténose spinale (rétrécissement du canal rachidien) provoquant, plus qu’une douleur dorsale localisée à certains endroits, une gêne dans une fesse, une jambe ou un pied.

Soulager un mal de dos par la chaleur

Dans la majorité des cas, excepté dans celui d’une sciatique, la chaleur se révèle aussi efficace qu’un anti-inflammatoire contre la lombalgie. En effet, en dilatant les vaisseaux sanguins, elle décontracte les muscles et soulage les tensions responsables du mal de dos. Plusieurs options existent pour appliquer une source de chaleur sur la zone douloureuse.

Vous avez le choix entre une bouillotte ou un coussin rempli de noyaux de cerises à chauffer au micro-ondes (laissez agir la chaleur une vingtaine de minutes trois fois par jour, sans contact direct avec la peau pour soulager un mal de dos).

Ou encore des patchs chauffants autocollants que vous trouverez en pharmacie. Ces derniers diffusent de la chaleur sur une demi-journée et vous pouvez vous déplacer avec, ce qui est assez pratique.

À défaut, une douche chaude ou un bon bain vous aideront à décontracter vos muscles et à soulager un mal de dos. D’autant plus si vous y diluez quelques gouttes d’huile essentielle d’arnica ou d’harpagophytum.

Soulager un mal de dos par la phytothérapie

Pour soulager un mal de dos, certaines plantes sont efficaces utilisées en massage ou même par voie orale en homéopathie.

C’est le cas de l’arnica, jolie fleur jaune des montagnes réputées pour ses propriétés antalgiques puissantes. Connue des médecins depuis l’Antiquité, elle soulage entre autres les tendinites, l’arthrose et les douleurs musculaires. Vous pouvez donc en faire une cure pour soulager un mal de dos. Pour un effet plus rapide, demandez à une personne proche de vous masser avec du gel à l’arnica ou avec du baume du tigre, un autre remède populaire. A défaut, vous pouvez pratiquer l’automassage !

Rester en mouvement absolument

Quand on a mal au dos, à moins d’impossibilité totale, il faut continuer à bouger pour ne pas ankyloser les muscles et aggraver la situation. L’idéal est de poursuivre ses activités habituelles, notamment sportives, en évitant simplement les positions trop douloureuses.

Pour délier la colonne vertébrale, vous pouvez utiliser un gros ballon de kiné (que vous trouverez en magasin de sport ou sur le net). Pour cela, asseyez-vous sur le ballon, et démarrez un mouvement léger de rotation avec les pieds posés au sol, en décrivant un cercle imaginaire lentement sur une quinzaine de centimètres. Cet exercice va mobiliser votre bassin et détendre les muscles autour de vos vertèbres.

Apprendre à méditer

Ou comment soulager un mal de dos par le mental. Dans les maux de dos chroniques, deux mécanismes entrent en jeu.

D’abord la réaction défensive du corps contre la douleur. Celle-ci nous fait nous crisper et nous raidir instinctivement et provoque des contractures. (On le répète, il faut continuer à bouger même quand on a mal au dos).

Ensuite, le cerveau peut alimenter la douleur et sa chronicisation, notamment à cause de l’anxiété et du stress. Notre façon appréhender la douleur peut donc l’alimenter !

Méditer va permettre au contraire de diminuer la douleur en apaisant les émotions négatives qui l’accompagnent et l’accentue. On peut ainsi changer notre rapport à la douleur par la méditation. Cela va de plus permettre de détendre la totalité du corps.

Quand voir le médecin ?

Il n’est pas toujours facile de déterminer la nature du mal de dos à l’aide d’une seule technique de diagnostic. Dans certains cas, il est conseillé de procéder à plusieurs types d’examens afin de disposer d’un maximum d’informations. C’est la combinaison des différents tests de diagnostic qui donnera au spécialiste la possibilité de poser un diagnostic correct.

Un conseil efficace pour réduire la possibilité de contracter un mal de dos gênant et fortement contraignant est de toujours adopter une posture correcte et d’éviter une vie sédentaire afin de ne pas « rouiller » avant l’heure !

Prévention : les bons gestes

« La lutte contre la sédentarité, la maîtrise du poids, la gestion du stress et la connaissance des bonnes postures peuvent épargner le dos d’une manière spectaculaire » indique un médecin généraliste. Les quatre principaux axes de prévention sont : pratiquer une activité physique régulière, éviter les mauvaises positions, surveiller son poids et apprendre à se relaxer.

Les bonnes postures. Tour d’abord, il est nécessaire d’adopter, dans toutes les tâches de la vie quotidienne, des postures adaptées. Ainsi, lorsque l’on ramasse quelque chose, il ne faut pas faire le dos rond mais plier les genoux et saisir l’objet, s’il est lourd, des deux mains. En cas de port d’une charge lourde, il est conseillé de ne pas se pencher vers l’avant, de maintenir le dos bien droit et de s’accroupir pour prendre l’objet plutôt que de se pencher. Au volant de sa voiture, dans les transports en commun, ou assis à son bureau, il faut veiller à être bien installé au fond du siège, à maintenir son dos bien droit et à avoir les pieds bien à plat, au sol.

Sport. Afin de prévenir le mal de dos, il est nécessaire de renforcer sa masse musculaire, qui va aider le dos à faire face aux « chocs » qu’il peut subir. Par ailleurs, la pratique de la marche a des effets bénéfiques sur le dos, en développant sa capacité d’amortissement. Bouger, monter les escaliers à pied, marcher 30 minutes par jour sont des petits gestes de la vie quotidienne qui peuvent éviter le mal de dos. Faire du sport, au minimum deux fois par semaine est essentiel. La natation est le sport le plus indiqué car elle permet de développer la musculature dorsale.

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